Le jour où l’on m’a traitée de mère poule je me suis vexée.
Mais en y réfléchissant, je me suis dit que finalement, sans le vouloir, on me faisait un compliment.
Je me suis mise à collectionner quelques poules en céramique ou autre, jusqu’au jour où une photo de magazine m’a donné envie d’en faire moi-même, en tissus.
Cette activité s’est ajoutée aux autres: peinture acrylique, aquarelle, bricolage, couture, tricot, et ça a plutôt bien marché.
Une soupape supplémentaire pour donner libre cours à mon imagination, et même travailler sur commande, comme pour la poule brodeuse et la poule randonneuse.
Au fur et à mesure de mes expositions, certaines de mes cocottes ont eu un destin particulier: 2 sont parties en Angleterre, 2 autres ont suivi Robert le tricoteur (vieux papy de 85 ans qui tricotait en permanence, pour tuer le temps en EHPAD)…dans son cercueil… mais oui !!! 2 « tricocottes » dorment avec lui à 6 pieds sous terre dans un petit village de Haute Garonne.
Emouvant non ?
Un grand merci à Céline !
Michèle S.
Objets de déco ni joujou ni doudou
Mes premières cocottes
Réalisations actuelles